Très coûteuses à l’installation, les éoliennes placées en pleine mer ont cependant le meilleur rendement actuel. Une éolienne offshore peut produire jusqu’à 5MW quand les éoliennes terrestres ne peuvent en produire qu’au maximum 3 MW. La France ne possède aujourd’hui pas de parc d’éoliennes offshore, mais différents projets sont déjà prévus.
La taille minimale d’une éolienne est de 10 mètres (jusqu’à 100 mètres de haut ), dans la mesure où les vents au sol sont trop instables et « dangereux », pouvant provoquer des dommages au mécanisme de l’éolienne.
Equipées de haubans, les éoliennes placées dans des zones à risques peuvent être repliées au sol afin d’éviter tous dommages liés à des vents trop importants. Ce type d’éoliennes est toutefois encore peu répandu.
Une hydrolienne fonctionne sur le même principe que l’éolien, mais sous l’eau.
Le mouvement des flux engendré par les marées, plus aisé à prévoir que le vent, agit sur l’hydrolienne. L’eau étant 1000 fois plus dense que l’air, on peut obtenir une puissance équivalente aux éoliennes grâce à des modèles d’hydroliennes plus compacts.
On estime que le potentiel de ce système en France pourrait permettre la mise en place d’un parc d’hydroliennes représentant 3000 MW rien que pour la France (12,58 GW en Europe, pour 48 TW h/an) !